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composée d'une vingtaine d'hommes d'es­prit "tous marquants dans leur genre et de sept à huit femmes m'a marqué beau­coup de bonté, et je ne pourrais pas y manquer deux dimanches de suite sans que cela eût l'air d'un refroidissement, ce que je ne voudrais pas pour tout au monde. Toutes ces raisons ne regardent que les amis de Paris, tu connais celles qui me ramènent au sein d'une famille chérie que je n'ai pas vue depuis un an.

Je n'ai presque point de dépenses à faire avant que de partir : une paire de bottes 36 fr., une paire de pistolets 48; voilà ce qui m'est nécessaire avec deux ou trois pantalons de nankin. Si tu es en ar­gent, j'y ajouterais une vingtaine de vo­lumes qui me seront très utiles à Claix pour travailler.

Je dois en outre deux mois de leçons au père Ieky et deux louis à Faure — j'ai été obligé de les emprunter pour aller à Fontainebleau ; ne voulant pas suivre le général Michaud à son inspection, je np pouvais refuser d'aller passer huit jours avec lui. D'ailleurs je désirais beaucoup connaître le général Moreau ; et il est venu passer deux jours avec nous1.

1. Au verao de ce brouillon, Beyle a écrit : « Paris le 11 floréal, j'écris que je dois : a Douenne 125, a Faure 48, à M. Paquiu 132, à Alpy 1«, an restaurateur 87,

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