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de départementaux, de voyageurs loustics, de petits commerçants et de familles d’ouvriers le « spectacle » à bon marché et le théâtre de quartier où l’on fume, où l’on consomme, où l’on peut arriver le rideau levé. Ce n’est qu’en montant des revues coûteuses et en prodiguant les costumes, les décors, les effets de lumière électrique, les ballets que ces établissements se maintiennent sur les colonnes Morris. Ils n’ont plus rien du concert. Ce sont des théâtres inférieurs, tout bonnement. Sauf deux ou trois étoiles, déjà pâlies, comme Yvette, Polin ou Paulus, on n’écoute plus les chanteurs. On vient pour la revue ou