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on construit le troisième rang, qui, après avoir reçu les pommes de terre, est recouvert par un plancher semblable à celui qui est placé au dessous du tas. Ce plancher reçoit une bordure en cotrillons, sur lequel ou amoncelle en pente les pommes de terre. C’est aux deux extrémités de ce plancher que l’on élève les deux pignons, au moyen de cotrillons posés en retraite et fixés comme les premiers, observant de n’en point mettre sur les costières, de diminuer à chaque rang la largeur du pignon, de manière qu’il fasse la pointe au sommet, et d’enfaîter les pommes de terre à mesure que l’on élève les cotrillons, jusqu’à ce que l’on place le dernier en travers, bien assis sur les pommes de terre mêmes.

Enfin, pour former le toit, on recouvre le tout de fagots ordinaires enlacés les uns dans les autres, en rampant à la manière des javelles d’une couverture en paille. Cela fait, on dresse la toiture avec des gaulettes posées en travers des fagots, sur lesquels elles sont maintenues par des chevilles de bois formant crochet d’un bout, et de l’autre ayant une pointe qui s’enfonce dans les pommes de terre.

Si l’on est forcé de construire plusieurs magasins, il est avantageux de les adosser les uns