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autre bâtiment de la ferme, une enceinte close avec les claies dont on se sert pour le parc des moutons, ou avec des planches, l’une et l’autre revêtues de paillassons, en réservant un passage pour y introduire les racines ou les enlever, la masse est ensuite entourée et recouverte par les gerbes et par les fourrages [1].

C’est un pareil magasin que M. Riot établit dans sa cour, auquel il donne les dimensions qu’exigent ses besoins. Les matériaux dont il se sert sont toujours à sa portée ; on les désigne dans le pays, sous le nom de cotrillon (petit cotret). C’est une botte de bois de petite dimension, presque cylindrique, serrée par deux liens, forme qui la fait préférer au fagot : celui-ci pourrait cependant le remplacer si on manquait de l’autre [2].

  1. M. Puymaurin a proposé de placer les pommes de terre sous les auges des étables et des écuries, en établissant une espèce de cloison en forme de coffre longitudinal, dans lequel on jette un peu de paille, que l’on remplit de tubercules recouverts également de paille ; après quoi, on ajuste une dernière planche qui défend l’accès de ce magasin.

    On croit devoir observer que ce moyen doit suffire à peine à une médiocre conservation, et que la chaleur des écuries doit hâter la fermentation.

  2. Dans le cas où l’on se servirait de fagot, il faut