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différens [1], ont su employer les moyens que leur offrait chaque localité et surmonter les plus grandes difficultés, c’est à dire assurer la conservation d’abondantes récoltes de pommes de terre produites par un vaste domaine.

La fosse à laquelle M. Dailly donne le nom de silo a cent pieds (trente-deux mètres quarante-huit centimètres) de long sur seize pieds (cinq à cinq mètres et demi) de large au fond, et sa profondeur est de cinq pieds six pouces (un mètre soixante-dix-huit centimètres), sans compter le surhaussement formé au pourtour par les terres sorties du trou. Les parois sont en talus, de manière qu’à l’ouverture supérieure la fosse a vingt-deux pieds de large (sept mètres treize centimètres).

Enfin, le tout est recouvert d’une légère charpente, qui porte un toit de roseau, comme on en fait dans les campagnes, reposant sur l’ouverture de la fosse, ainsi que cela se pratique pour les glacières. On n’a pas besoin de dire que les terres doivent être bien battues, et que les

  1. M. Dailly, maître de poste à Paris, propriétaire de la ferme de Trappes, près Versailles, et membre de la Société royale et centrale d’agriculture ; et M. Riot, à Montérisson, arrondissement de Montargis (Loiret).