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fermée chaque fois, quelque précaution que l’on prenne, il est difficile de la reboucher assez hermétiquement pour que l’introduction de l’air ne soit pas nuisible [1].

On peut pratiquer plusieurs rangées de fosses en observant entre elles des intervalles convenables ; on les remplit jusqu’à la surface du sol, même de quelques pouces au dessus, en les terminant en dos d’âne ; on couvre le tout avec la terre extraite, que l’on a réservée autour ; on la dispose en pente, et on la presse avec le dos de la pelle de manière à ce qu’elle soit bien compacte, afin que cette terre, élevée en monticule et battue, porte les eaux pluviales en dehors et assez loin du tas[2].

M. Huzard fils adopte cet emploi des fosses, dont il a vu les bons effets. Malgré cela, dans

  1. Les proportions les plus communes des fosses rectangulaires sont de quatre pieds et demi (un mètre dix-huit centimètres) de profondeur sur une largeur de cinq pieds (un mètre soixante-deux centimètres) ; la longueur générale est déterminée par la quantité de tubercules à enfouir. De cinq pieds en cinq pieds (un mètre soixante-deux centimètres en un mètre soixante-deux centimètres), on laisse un intervalle ou séparation de terre non fouillée, d’une épaisseur assez grande pour qu’elles se soutiennent suivant la ténacité du sol.
  2. Au moins à sept à huit pieds (deux mètres vingt-sept centimètres à deux mètres cinquante-neuf centimètres).