Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/28

Cette page n’a pas encore été corrigée
( 28 )

grands espaces, et quand il s’y trouve quelques inégalités, on prend pour les remplir de la terre sur les petits intervalles, de manière que bientôt le champ offre l’aspect d’une suite de planches de cinq ou de six pieds, séparées par des fossés de deux pieds et demi. On porte alors le fumier et ou l’étend sur les planches ; après quoi, on place dessus les pommes de terre entières ou coupées sur le fumier, que l’on recouvre d’une couche de terre de deux pouces environ d’épaisseur ; quelques uns placent les tubercules à des distances égales, mais d’autres semblent les avoir jetés au hasard : dans cette opération, qui se fait à la bêche, les planches s’élèvent au moins de deux pouces (cinq centimètres), et les fosses qui fournissent la terre s’abaissent de quatre (dix centimètres).

» La première façon que l’on donne après la levée des plants est un sarclage avec le sarcloir à main.

» La seconde est un sarclage et un butage en même temps, c’est encore la terre du fossé qui sert à couvrir les jeunes plants d’une couche épaisse d’un pouce et demi à deux pouces (cinq centimètres) ; ce qui creuse encore les fosses et augmente la hauteur des planches.

» La troisième est la même opération, faite à une époque plus avancée de la croissance ; les