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Faut qu’il soit plus court et plus réduit lorsqu’elle est plus meuble et plus aride.

On peut suppléer aux fumiers par des engrais végétaux, essentiellement convenables aux terrains siliceux, et par les composts, qui y sont également bons.

Enfin la différence des proportions qui existent entre les parties aqueuses ou sèches des tubercules, selon qu’ils ont végété dans un terrain sec, humide ou très humide, fait connaître que la portion solide, par conséquent la portion nutritive, est toujours plus considérable dans la pomme de terre venue en terrain sec que dans un terrain mouillé [1] : observation qui doit engager à l’assainir, en établissant des pentes et des écoulemens, au moyen de fossés ou en traçant des sillons profonds, ou des planches relevées, ou enfin des rigoles souterraines [2]. Le succès de la culture des pommes de

    tritive. Au reste, ce fumier devient moins actif par son mélange avec la terre des butages.

  1. Voyez l’ouvrage de MM. Payen et Chevalier.
  2. Peut-être, pour ces dernières, pourrait-on faire usage de la charrue-taupe. Voyez les Mémoires de la Société royale et centrale d’Agriculture, année 1827, page 170, 2e. partie, où elle est décrite