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d’abord exposées à l’action de la vapeur, jusqu’à ce que la cuisson fût portée au point convenable.

Ce serait alors qu’on imprimerait un mouvement aux cylindres, afin d’écraser les tubercules sans le moindre refroidissement, puisque dans le fond de la cuve l’eau de condensation serait encore à un degré voisin de celui de l’ébullition.

Mais MM. Payen et Chevalier n’ayant point fait exécuter cet appareil, ils ont cru devoir y suppléer par la description d’une machine, qui leur a été communiquée par M. Schwartz, Suédois, professeur de technologie, témoin de ses bons résultats dans la pratique en grand. Cette machine est composée d’une chaudière à vapeur, munie d’une soupape de sûreté, d’un tube indicateur, d’un entonnoir à robinet pour la remplir, et d’un ou plusieurs ajutages à bride, pour émettre la vapeur ; un tuyau porte la vapeur dans un cylindre fermé, lequel est en bois d’épaisseur, doublé en cuivre.

Ce cylindre, qui a la forme d’un tonneau debout, est séparé en deux par un diaphragme en fonte, percé, comme une écumoire, de trous coniques.

Un agitateur en fer tourne à frottement dans une boîte garnie d’étoupe adaptée au fond su-