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vre bienfaisante, pour le présent et pour l’avenir, est un devoir que les propriétaires et les cultivateurs de toutes les classes s’empresseront sans doute de remplir.

§ 2. Comment, en intéressant les particuliers aux travaux qui ont la culture des pommes de terre pour objet, peut-on influer sur la multiplication et la propagation des bonnes espèces ?

Accoutumer le pauvre au travail, et le familiariser avec les bonnes pratiques, voilà la véritable bienfaisance dont il profite, ainsi que la société en général ; mais pour que le pauvre accepte le bienfait, il faut qu’il en sente les bons effets, et rien ne peut mieux le convaincre que de le faire entrer dans le partage proportionnel des profits. Ce rapport s’établira naturellement par des associations ou par des conventions entre les propriétaires, les colons et les ouvriers, dans lesquelles tous les intérêts seraient ménagés. Cette pensée n’est pas neuve ; mais l’on espère que quelques exemples couronnés du succès démontreront la possibilité de l’étendre : aussi les essais qui en sont l’application seront offerts non comme des règles invariables, mais seulement comme de simples modèles susceptibles