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quatre pieds de haut, dans le bas duquel et au niveau du sol on laisse plusieurs ouvertures de six pouces carrés, espacées de pied en pied. C’est dans cette enceinte que l’on met en réserve les résidus, à mesure qu’on les sépare de la fécule.

Si chaque jour on a une suffisante quantité de masse fraîche à mettre sur l’ancienne, d’autres soins ne sont pas nécessaires, la nouvelle portion rafraîchira suffisamment les précédens dépôts ; sinon il sera indispensable d’y suppléer en jetant dessus six à huit seaux d’eau, suivant la quantité que l’on a besoin d’abreuver [1].


§ 4— Réduction des pommes de terre en farine par voie de macération.


Cette méthode peut surtout être employée lorsque l’on a des pommes de terre gelées (pourvu que l’on opère avant le dégel) ou lorsque l’on est dépourvu des instrumens pro-

  1. Outre cet emploi des résidus, on sait que les animaux en font une grande consommation, même dans leur état de crudité, et lorsque la fermentation est commencée, l’expérience à cet égard ne laisse rien à désirer ; et l’on verra bientôt comment le parenchyme desséché peut remplacer avantageusement, pendant l’hiver, le son et les grenailles.