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fée qui lui servaient d’étuve, le curé de Meudon est parvenu à fournir aux besoins de son existence, à soulager les pauvres de sa commune, et à propager la culture des pommes de terre dans un village qui s’en est bien trouvé. Or, après cet exemple, auquel on en pourrait joindre beaucoup d’autres, on ne doit pas craindre d’en conseiller l’imitation dans la proportion de ses besoins, de ses moyens et de son intelligence.


§ 5. Du parenchyme et de sa conservation en farine.


Quel que soit le bénéfice que l’on puisse obtenir de la fécule, toujours est-il vrai que l’on ne profiterait qu’en partie des avantages offerts par les produits des pommes de terre, si le parenchyme resté après l’extraction de la fécule était perdu. Cette perte serait d’autant plus fâcheuse, que ces résidus, loin d’être sans valeur, comme on l’a cru long-temps, contiennent presque autant de matière nutritive que la pomme de terre entière,’

Toutefois, cette observation n’a pas pour but de laisser croire que l’extraction préalable de la fécule soit une opération superflue : elle est au contraire indispensable, si l’on ne veut pas en perdre beaucoup, et si on veut l’obtenir de