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tion : dès lors, on conçoit la nécessité d’établir un courant d’air très actif. On peut échauffer l’étuve par du charbon de terre ou au moyen de tout autre combustible ; on peut se servir d’un poêle de quinze pouces de diamètre et de vingt pouces de haut, le garnir même de tuyaux faisant plusieurs détours avant de laisser échapper la fumée. Au reste, toutes ces constructions sont subordonnées à la nature du combustible que l’on emploie, et à l’étendue de la pièce qui sert d’étuve [1].

L’étuve est encore entourée de tablettes placées au dessus les unes des autres à la distance d’un pied : elles sont recouvertes d’un enduit de plâtre, sur lequel la fécule se dépose par raies, et présente en petit l’aspect d’un champ labouré.

A chacun des tuyaux sont des clefs servant à graduer la chaleur, que l’on porte d’abord de vingt à trente degrés ; puis on remue la fécule, ce qui est facile, en renversant le sommet de chaque raie dans le creux du sillon, et en sil-

  1. Pour la construction d’une étuve, voir plus bas, page 135, la description de l’étuve de M. Ternaux.