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des blutoirs à huit pans, dont chaque face est recouverte d’une toile de crin, attachée sur des châssis que portent huit branches de fer fixées à l’axe qui les traverse.

Dans un des pans est une porte, qui sert à réparer et à nettoyer le blutoir dans l’intérieur ; aux deux bouts est une embouchure de douze pouces (trente-deux centimètres), garnie d’une gorge en tôle saillante de quatre pouces (dix centimètres), qui reçoit un entonnoir dont l’ouverture évasée a quinze pouces (quarante centimètres) ; il sert à introduire la pulpe que l’on veut laver et tamiser. L’axe du blutoir est prolongé de manière à pouvoir être mis en mouvement par deux manivelles, et tourner dans des coches arrondies, pratiquées aux dosserets élevés sur les bords d’une cuve oblongue [1], dans laquelle on introduit de l’eau nouvelle au fur et à mesure avec une pompe. Ces coches sont à différentes hauteurs, pour que le blutoir plonge plus ou moins dans l’eau claire dont la cuve est remplie.

A l’une des extrémités opposées à l’entrée du blutoir, est un tonneau qui reçoit les eaux

  1. De pareilles coches existent aussi derrière les dosserets, pour les recevoir lorsque l’on veut les enlever tout à fait.