Page:Sima qian chavannes memoires historiques v6.djvu/120

Cette page n’a pas encore été corrigée

le Fils du Ciel était lui-même occupé à combattre les Hiong-nou, il mobilisa ses troupes et se révolta à Tsi-pei.

Lorsque le Fils du Ciel apprit la nouvelle, il fit s’arrêter le grand conseiller et ses troupes en marche et les ramena à Tch’ang-ngan. Le général Tch’ai, marquis de Ki-p’ou 52-99, fut chargé de vaincre et de faire prisonnier le roi de Tsi-pei. Celui-ci se tua ; ses terres furent intégrées à l’empire et devinrent une commanderie 52-100.

Douze ans plus tard, en la seizième année de l’empereur Wen 52-101, un autre fils du roi Tao-hoei de Ts’i, Tche, marquis de Ngan-tou 52-102, fut nommé roi de Tsi-pei (164). La onzième année de son règne (154), au moment de la révolte des rois de Ou et de Tch’ou 52-103, Tche resta résolument fidèle (à l’empereur) et ne prit aucune part au complot organisé par les seigneurs. Après la pacification de Ou et de Tch’ou, Tche fut muté et nommé roi à Tse-tch’oan (154).

Le roi de Tsi-nan, Pi-koang 52-104, était un fils du roi Tao-hoei de Ts’i ; d’abord marquis de Le 52-105, il fut nommé roi de


52-99. . Ce personnage est appelé Tch’en Ou dans le pen-ki de l’empereur Wen (t. II, p. 449 et p. 471). Ki-p’ou était situé à l’emplacement de l’actuel Tchao hien (Ho-pei).

52-100. Sur ces événements (expédition contre les Hiong-nou, révolte du roi de Tsi-pei, sa capture en automne 177), cf. t. II, p. 468-472. Le pen-ki parle de la capture du roi, mais non de son suicide.

52-101. La 16e année de l’empereur Wen étant l’année 164, « douze ans » est certainement erroné : Leang Yu-cheng, cité par l’édition Takikawa, dit qu’il faut lire « treize ans », ce qui suppose soit qu’il place la capture du roi de Tsi-pei en 176, soit plutôt que le du texte signifie que l’année 177 n’est pas comptée.

52-102. . Ngan-tou était situé à 39 li au sud-ouest de la préfecture de Kao-yang du Ying tcheou (Ho-pei).

52-103. Cette rébellion n’impliquait pas seulement les rois de Ou et de Tch’ou, qui n’étaient que les instigateurs d’une révolte très étendue. Cf. t. II, p. 498, et les chapitres 101 et 106 du Che ki.

52-104. . Cf. ci-dessus, note 55, 6°.

52-105. . Le Han chou écrit ou et dit qu’il faut lire ces caractères li. était une préfecture de la commanderie de P’ing-yuan (Chan-tong).