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le puîné, prince de Tang ; cf. tome I, p. 246. n. 2), fils du roi Ou, et frère du roi Tch’eng. Les dix-sept premiers princes appartiennent à la branché aînée de la famille issue de T’ang-chou Yu ; mais les vingt derniers souverains de Tsin appartiennent à une branche cadette qui, en 679 avant J.-C., s’empara du pouvoir (cf. tome II, n. 05.170) — Dès la fin du VIe siècle avant notre ère, l’autorité des princes de Tsin fut affaiblie par les empiètements de six puissantes familles qu’on appelait les « six hauts dignitaires » 大卿, (cf. tome II, n. 05.270). Ces six familles elles-mêmes s’entre-déchirèrent : deux d’entre elles furent obligées d’abandonner le pays en 496 ; une troisième, en 452 (cf. tome II, n. 05.286) ; il ne resta plus alors que les trois familles de Wei, Han et Tchao. En 403, les chefs de ces trois familles reçurent du Fils du Ciel le titre de seigneurs ; à vrai dire, ils laissèrent subsister un prince de Tsin jusqu’en 376, mais ce n’était plus qu’un fantôme de souverain ; le royaume de Tsin est effectivement divisé en trois principautés indépendantes dès l’année 403, et c’est à cette date qu’il faut faire commencer la seconde période de l’histoire de Tsin, la période des « trois Tsin » 三晉, c’est-à-dire des trois États de Wei, Han et Tchao. L’État de Wei compte neuf princes dont le dernier est Kia, tué en 225 avant J.-C., par Ts’in Che-hoang-ti. L’État de Han compte onze princes dont le dernier est le roi Ngan, fait prisonnier en 230. L’État de Tchao compte dix princes, dont le dernier est Ts’ien, fait prisonnier en 228 ; le fils de Ts’ien se proclama roi de Tai 代, mais il fut lui-même pris par les troupes de Ts’in en 222.


a) État de TSIN

1. Branche aînée.

1. T'ang-chou
2. Sie, marquis de Tsin
3. Marquis Ou
4. — Tch'eng
5. Marquis Li
6. — Tsing 858
7. — Hi 840
8. — Hien 822
9. Marquis Mou 811
10. Chang-chou 784
11. Marquis Wen 780