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CHAPITRE XXVI
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QUATRIÈME TRAITÉ
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LE CALENDRIER
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Autrefois, si l’on part de ce qui existait dans l’antiquité, [le principe institué par le calendrier était celui du commencement du printemps[1]. En ce temps, la glace fond ;

  1. Le commencement du printemps est le premier mois du printemps ; ce mois est marqué du signe qui est le troisième dans la série des douze caractères cycliques tse, tch’eou, yn, mao... Le calendrier qui commençait au mois yn passait pour avoir été celui de l’empereur Tchoan-hiu et de la dynastie Hia. Dans les lignes qui suivent, Se-ma Ts’ien reproduit, d’après les fragments qui furent réunis après lui (cf. tome I, Introduction, p. CXLIII) dans les Rites de Tai l’aîné (§ 70 ou 71 suivant les éditions), quelques indications relatives à ce calendrier. — Hoang-ti, la dynastie Tcheou et les princes de Lou avaient un calendrier qui commençait au onzième mois, marqué du signe tse. Le calendrier des Ts’in commençait au dixième mois, marqué du signe hai. Les Han adoptèrent d’abord le système des Ts’in ; mais en l’année 104 avant J,-C., l’empereur Ou décréta l’adoption d’un nouveau calendrier (le calendrier tai-tch’ou), qui prit pour point de départ des calculs le onzième mois, mais fit commencer l’année au premier mois marqué du signe yn.