La dix-neuvième année (289 av. J.-C.), le roi prit le titre d’empereur d’Occident ; (le roi de) Ts’i se proclama empereur d’Orient ; puis ils renoncèrent tous deux à ces titres. — Lu Li vint de lui-même faire sa soumission[1].
Ts’i détruisit Song[2] ; le roi de Song s’établit dans (le pays de) W’ei et mourut à Wen[3]. — Jen Pi mourut.
La vingtième année (287 av. J.-C.), le roi alla dans le Han-tchong ; puis il alla dans la commanderie de Chang et dans le Pei-ho. La vingt et unième année (286 av. J.-C.), Ts’o attaqua le territoire de Ho-nei[4] qui appartenait à Wei ; Wei offrit Ngan-i[5] [6] ; Ts’in en fit sortir les habitants ; il invita les gens du Ho-tong à s’y transporter ; en conférant des titres de la hiérarchie et en amnistiant des criminels, il y transféra une population. — Le prince de King-yang[7] reçut (la ville de) Yuan[8] en apanage.
La vingt-deuxième année (285 av. J.-C.), Mong Ou[9]
- ↑ Je n’ai pu trouver aucun éclaircissement historique à cette phrase.
- ↑ Depuis le vicomte de Wei, qui avait été le premier prince de Song (cf. tome I, p. 245), jusqu’au roi Yen, qui en fut le dernier souverain, il y avait eu en tout 32 princes successifs. Le Tableau chronologique (Mémoires historiques, chap. XV), ainsi que le Kang mou et le Tsi lan, rapportent la destruction de l’État de Song à l’année 286 av. J.-C.
- ↑ Cf. tome I, note 04.445. .
- ↑ Cf. tome I, note 04.476. .
- ↑ Aujourd’hui sous-préfecture de Ngan-i, préfecture secondaire de Kie, province de Chān-si.
- ↑ Cf. appendice I, § 2.
- ↑ Cf. note 419.
- ↑ Cf. note 419.
- ↑ Mong Ou est le fils de Mong Ngao et le père de Mong T’ien. Cf. Mémoires historiques, chap. LXXXVIII.