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La dix-septième année (290 av. J.-C.), le prince de Tch’eng-yang[1] entra (dans le pays de Ts’in) pour rendre hommage ; puis le prince des Tcheou orientaux[2] vint rendre hommage. — Ts’in donna le nom de Yuen à P’ou-fan et P’i-che[3]. — Le roi se rendit à I-yang[4]. La dix-huitième année (289 av. J.-C.), Ts’o attaqua Yuen et Ho-yong[5] ; il coupa les ponts et prit (ces villes).

  1. Tch’eng-yang était une petite principauté qui occupait l’emplacement de la préfecture secondaire de Lu, préfecture de I-tcheou, province de Chan-tong ; ses princes avaient pour nom de famille Ki ; ils avaient pour premier ancêtre Ki-tsai, frère cadet du roi Ou, de la dynastie Tcheou.
  2. Sur les Tcheou orientaux, cf. tome I, note 04.497. .
  3. On a vu plus haut (note 418) que Yuen était le nom qui avait été donné à la ville de P’ou-fan. Le roi de Ts’in, étant entré en possession de ce territoire, donna le nom de Yuen aux deux régions de P’ou-fan et de Pi-che (cf. notes 392 et 346). La phrase de Se-ma Ts’ien, si on l’entendait littéralement, signifierait au contraire que le roi de Ts’in fit du territoire de Yuen les territoires de P’ou-fan et P’i-che.
  4. Cf. tome I, note 04.508. .
  5. Le Tchou chou ki nien dit (cf. Legge, Chinese Classics, vol. III, prolégomènes, p. 175) qu’en l’an 315 av. J.-C., le roi de Wei changea le nom de K’iu-yang en celui de Ho-yong. K’iu-yang était à 10 li à l’ouest de la sous-préfecture de Tsi-yuen, préfecture de Hoai-K’ing, province de Ho-nan. — Yuen, qui est appelé Sin-yuen était dans le voisinage immédiat de K’iu-yang (cf. T’ong kien kang mou, 28e année du roi Nan). Il ne faut donc pas confondre cette ville avec le territoire de Yuen mentionné plus haut (notes 418 et 424).