La troisième année (359 av. J.-C.), Wei Yang donna au duc Hiao le conseil de modifier les lois et de réformer les châtiments, à l’intérieur d’encourager le labourage et les semailles, à l’extérieur d’exciter par des récompenses et des punitions ceux qui sont prêts à perdre la vie en combattant. Le duc Hiao approuva ces avis, mais Kan Long, Tou Tche et d’autres s’y opposèrent ; ils se coalisèrent[1] pour lutter contre (Wei Yang) ; en définitive cependant on mit en pratique les moyens proposés par ce dernier ; le peuple en souffrit (d’abord), mais au bout de trois ans il y trouva son avantage. Alors (Wei) Yang fut nommé tso chou tchang[2] ; ces choses sont racontées dans le chapitre consacré au prince de Chang[3].
La septième année (355 av. J.-C.), (le duc Hiao) eut une entrevue avec le roi Hoei, de Wei, à Tou-p’ing[4]. La huitième année (354 av. J.-C.), (le duc Hiao) combattit contre Wei à Yuen-li[5] et remporta l’avantage.
La dixième année (352 av. J.-C.), Wei Yang, qui avait
- ↑ L’expression [], qui signifie « se réunir, se mettre d’accord pour quelque chose » se retrouve fréquemment chez Se-ma Ts’ien. Cf. : § chap. VII, p. 3 v° : « Le gouverneur de P’ei et Hiang Yu se concertèrent entre eux, disant… » ; § chap. VII, p. 4 v°. « Alors ils s’entendirent entre eux pour nommer (Kiang) Yu général provisoire ».
- ↑ Cf. note 289.
- ↑ Mémoires historiques, chap. LXVIII.
- ↑ Cette localité se trouvait sur le territoire de la sous-préfecture de Teng-tch’eng, préfecture de T’ong-tcheou, province de Chàn-si.
- ↑ Je n’ai trouvé aucun texte pouvant servir à déterminer la position de Yuen-li.