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se trouvaient une dizaine de petits États[1]. Tch’ou et Wei[2] étaient limitrophes de Ts’in : Wei avait construit une grande muraille qui, partant de Tcheng et longeant le Lo, se dirigeait vers le nord ; il possédait la commanderie de Chang ; Tch’ou s’étendait à partir de Han-tchong[3] ; au

  1. Le T’ong kien tsi lan (chap. IX, p. 6 r°) cite au nombre de ces États ceux de Song, Lou, Tseou, T’eng, Sie et I.
  2. Wei (cf. note 309, premier caractère) était à l’ouest limitrophe de Ts’in et, pour se défendre contre les incursions de ce dangereux rival, il avait construit une muraille qui commençait à la ville de Tcheng, au nord de la préfecture secondaire de Hoa, préfecture de T’ong-tcheou, province de Chàn-si), traversait la rivière Wei, longeait la rive orientale de la rivière Lo du Chàn-si (cf. tome I, note 03.214. ) et arrivait au nord à la commanderie de Chang qui occupait le sommet nord-est à l’intérieur de la grande boucle formée par le Hoang-ho dans le Chàn-si. — Le T’ong kien kang mou (chap. I, p. 9 v°) dit qu’en ce temps l’État de Ts’in était encore considéré comme un État barbare et ne faisait pas partie de la confédération du royaume du milieu ; on voit par là que Ts’in Che hoang ti ne fut pas le premier à avoir l’idée d’élever une muraille pour protéger l’empire contre les barbares, mais qu’il imita seulement les mesures défensives qui avaient été prises autrefois contre ses propres ancêtres.
  3. Le territoire de Han-tchong s’étendait depuis la sous-préfecture de Mien, préfecture de Han-tchong, province de Chàn-si, jusqu’à la sous-préfecture de Tchou-chan, préfecture de Yun-yang, province de Hou-pe. — Le territoire de Pa avait son centre dans la préfecture de Tchong-K’ing, province de Se-tch’oan. — Le territoire de K’ien-tchong comprenait les préfectures de Tch’ang-, Tch’en-tcheou, Yong-choen, dans la province de Hou-nan, et les préfectures de Li-p’ing et de Se-nan, dans la province de Koei-tcheou.