Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/74

Cette page n’a pas encore été corrigée

La quatrième année (381 av. J.-C.), au premier mois, au jour keng-yn, le duc Hiao naquit.

La onzième année (374 av. J.-C.), Tan, grand astrologue des Tcheou, rendit visite au duc Hien et lui dit :

— Les Tcheou ont été autrefois en bonne harmonie avec le royaume de Ts’in ; puis ils se sont séparés ; après cinq cents ans de séparation, ils se réuniront de nouveau ; après soixante-dix-sept ans de réunion, celui qui sera roi par la force apparaîtra[1].

La seizième année (369 av. J.-C.), un pêcher porta des fleurs en hiver.

La dix-huitième année (367 av. J.-C.), il plut du métal à Li-yang[2]. La vingt et unième année (364 av. J.-C.), (Ts’in) combattit contre Tsin à Che-men[3] ; il coupa soixante mille têtes ; le Fils du Ciel lui donna, pour le féliciter, un vêtement décoré de la hache et du double méandre[4].

La vingt-troisième année (362 av. J.-C.), (Ts’in)

  1. Cf. tome I, note 04.499. .
  2. Ce prodige était une preuve que les Ts’in régnaient par la vertu du métal.
  3. Che-men ou « la porte de pierre » est le nom d’une montagne au sommet de laquelle il y avait un passage si étroit qu’il semblait une porte ; on l’appelait aussi la montagne de la porte de Yao, parce que la légende attribuait à l’empereur Yao le mérite d’avoir percé ce passage dans le roc. D’après le Kouo ti tche, Che-men devait être au nord-ouest de la sous-préfecture de San-yuen, préfecture de Si-ngan, province de Chàn-si. Cependant le T’ong kien tsi lan (chap. IX, p. 5 v°) dit que cette localité se trouvait au sud-est de la préfecture secondaire de Kie, province de Chān-si.
  4. Sur ces ornements symboliques, cf. Legge, Chinese Classics, vol. III, p. 80, note.