Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/71

Cette page n’a pas encore été corrigée

battit (les Jong de) I-K’iu[1] et fit prisonnier leur roi. La trente-quatrième année (443 av. J.-C.), il y eut une éclipse de soleil. Le duc Li-kong mourut, Son fils, le duc Tsao, prit le pouvoir.

La deuxième année (441 av. J.-C.) du duc Tsao, le Tcheng méridional se révolta[2].

La treizième année (430 av. J.-C.), (les Jong de) I-k’iu vinrent nous attaquer ; ils arrivèrent jusqu’au sud de (la rivière) Wei. La quatorzième année (429 av. J.-C.), le duc Tsao mourut. On donna le pouvoir à son frère cadet, le duc Hoai. La quatrième année (425 av. J.-C.) du duc Hoai, le chou tchang[3] Tch’ao et les principaux ministres assiégèrent le duc Hoai qui se tua. L’héritier présomptif du

  1. Les Jong de I-k’iu étaient des Jong de l’Ouest ; des indications du Kouo ti tche il résulte qu’ils habitaient dans la province actuelle de Kan-sou, la préfecture secondaire de Ning, la préfecture de K’ing-yang, et la préfecture secondaire de King, qui dépend de la préfecture de P’ing-leang.
  2. D’après le T’ong kien kang mou (Ts’ien pien, chap. XVIII, p. 16 r°), le territoire de Nan-tcheng appartenait à Ts’in et c’est contre Ts’in qu’il se révolta ; c’est aussi ce qui semble résulter de ce passage de Se-ma Ts’ien. Tchang Cheou-tsie dit cependant que le Nan-Tcheng dépendait du royaume de Tch’ou. En réalité, le Nan-tcheng paraît avoir été un de ces territoires contestés qui appartinrent tantôt à Tch’ou tantôt à Ts’in, mais qui, à l’époque dont parle notre texte, relevait de ce dernier État. — Au temps des Ts’in et des Han, le territoire de Nan-tcheng fut appelé Han-tchong. Aujourd’hui c’est la sous-préfecture de Nan-tcheng, préfecture de Han tchong, province de Chàn-si.
  3. Les chou tchang de gauche représentaient le dixième degré et les chou-tchang de droite le onzième degré dans la noblesse instituée par les Ts’in.