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La dix-huitième année (642 av. J.-C.), le duc Hoan, de Ts’i, mourut^[1].

La vingtième année (640 av. J.-C.), Ts’in anéantit (les États de) Leang et Joei^[2]. La vingt-deuxième année (638 av. J.-C.), le membre de la famille souveraine de Tsin, Yu, apprenant que le prince de Tsin était malade, dit :

— C’est (la famille princière de) Leang qui est la famille de ma mère ; or Ts’in l’a anéantie. J’ai beaucoup de frères ; quand le prince sera mort, Ts’in ne manquera pas de me garder et Tsin me négligera pour nommer à ma place quelque autre fils.

Le prince Yu s’enfuit donc et s’en retourna à Tsin. La vingt-troisième année (637 av. J.-C.), le duc Hoei, de Tsin, mourut. Le prince Yu prit le titre de prince. Ts’in, irrité de ce que Yu s’était enfui, alla chercher dans le pays de Tch’ou le membre de la famille ducale de Tsin, Tch’ong-eul^[3] et lui donna pour femme celle qui

↑ Le Tch’oen ts’ieou rapporte la mort du duc Hoan à la 17e année du duc Hi, de Lou, c’est-à-dire à l’année 643 ; mais les funérailles n’eurent lieu que onze mois plus tard. La divergence entre Se-ma Ts’ien et le Tch’oen ts’ieou n’est peut-être qu’apparente ; en effet, la mort du duc Hoan est rapportée par le Tch’oen ts’ieou au 12e mois ; le 12e mois du Tch’oen ts’ieou correspond au 10e mois du calendrier des Ts’in et des premiers empereurs Han : si le duc Mou, de Ts’in, se servait déjà de ce calendrier, il devait considérer le 10e mois comme le premier de l’année et, dès lors, un événement que le Tch’oen ts’ieou rapporterait au dernier mois d’une certaine année serait assigné, dans ce système de notation du temps, au premier mois de l’année suivante ; il n’y aurait donc aucune différence réelle entre la date indiquée ici et celle que donne le Tch’oen ts’ieou.
↑ Le Tch’oen ts’ieou rapporte cet événement à la 19e année du duc Hi qui correspond en gros à l’année 641 avant J.-C. ; mais, comme c’était en hiver, on peut appliquer ici encore la remarque de la note précédente. — Sur l’emplacement de Leang et de Joei, cf. note 176.
↑ Cf. le Tso tchoan, 23e année du duc Hi et le XXXIXe chap. des Mémoires historiques.

[1] Le Tch’oen ts’ieou rapporte la mort du duc Hoan à la 17e année du duc Hi, de Lou, c’est-à-dire à l’année 643 ; mais les funérailles n’eurent lieu que onze mois plus tard. La divergence entre Se-ma Ts’ien et le Tch’oen ts’ieou n’est peut-être qu’apparente ; en effet, la mort du duc Hoan est rapportée par le Tch’oen ts’ieou au 12e mois ; le 12e mois du Tch’oen ts’ieou correspond au 10e mois du calendrier des Ts’in et des premiers empereurs Han : si le duc Mou, de Ts’in, se servait déjà de ce calendrier, il devait considérer le 10e mois comme le premier de l’année et, dès lors, un événement que le Tch’oen ts’ieou rapporterait au dernier mois d’une certaine année serait assigné, dans ce système de notation du temps, au premier mois de l’année suivante ; il n’y aurait donc aucune différence réelle entre la date indiquée ici et celle que donne le Tch’oen ts’ieou.

[2] Le Tch’oen ts’ieou rapporte cet événement à la 19e année du duc Hi qui correspond en gros à l’année 641 avant J.-C. ; mais, comme c’était en hiver, on peut appliquer ici encore la remarque de la note précédente. — Sur l’emplacement de Leang et de Joei, cf. note 176.

[3] Cf. le Tso tchoan, 23e année du duc Hi et le XXXIXe chap. des Mémoires historiques.

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