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pays de) Tcheou à toute vitesse, parcourant mille li par jour, afin de parer aux troubles. Le roi Mou donna la ville de Tchao[1] en fief à Tsao-fou ; c’est à partir de ce moment que la descendance de Tsao-fou devint la famille Tchao. Cinq générations[2] après Fei-lien qui avait engendré Ki-cheng, c’est avec Tsao-fou que (cette branche de la famille) eut sa résidence distincte à Tchao ; (les princes de) Tchao en sont sans doute les descendants[3].

Ngo-lai-ko[4] était le fils de Fei-lien ; il mourut

  1. Cette ville de Tchao se trouvait au sud-ouest de l’actuelle sous-préfecture de Tchao-tch’eng, préfecture de P’ing-yang, province de Chān-si.
  2. A savoir Fei-lien, Ki-cheng, Mong-tseng, Heng-fou et Tsao-fou.
  3. Tout le paragraphe qui concerne la descendance de Ki-cheng se retrouve en effet avec quelques légères variantes au début du chapitre sur la maison héréditaire de Tchao (Mémoires historiques, chap. XLIII). Des deux fils de Fei-lien, Ngo-lai serait l’ancêtre des princes de Ts’in et Ki-cheng celui des princes de Tchao ; c’est pourquoi Ts’in et Tchao avaient le même nom de clan, qui était Yng.
  4. Ngo-lai-ko est identique à ce Ngo-lai dont il a été parlé plus haut. Se-ma Ts’ien, après avoir indiqué la généalogie des princes de Tchao, va tracer maintenant celle des princes de Ts’in ; mais, comme c’est Fei-tse qui le premier reçut la terre de Ts’in, l’historien remarque que jusqu’à ce prince, tous les ancêtres des Ts’in se rattachaient encore à la famille princière de Tchao.