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le conseiller de droite (Fong) K’iu-tsi, garda (la capitale) ; le fils cadet (de l’empereur), Hou-hai, était aimé (de son père) ; il demanda à le suivre ; l’empereur l’y autorisa. Le onzième mois, il arriva à Yun-mong et fit de loin le sacrifice à Yu-Choen (qui réside) sur la montagne Kieou-i[1] ; il descendit en bateau le Kiang ; il inspecta Tsi-ko[2] ; il traversa les îlots de la mer[3] et passa par Tan-yang[4] ; il arriva à Ts’ien-yang[5] et s’approcha du Tche-kiang[6] : mais comme les flots étaient en fureur, il se rendit à cent vingt li à l’ouest et fit la traversée dans un endroit[7]
- ↑ Cf. tome I, note 01.343. . Yun-mong était encore fort distant de la montagne Kieou-i ; il s’agit donc d’un sacrifice fait de loin.
- ↑ Le Che ki luen wen en place le point après [] : mais que faut-il faire alors des deux mots [. . ] ? avec la ponctuation que j’ai adoptée, je considère ces deux mots comme un nom de lieu ; mais c’est une hypothèse arbitraire, car on ne trouve mentionée nulle part la localité de Tsi-ko. En réalité, le texte me paraît ici corrompu. Voyez la note suivante.
- ↑ Le texte est certainement altéré, car, pour aller de Yun-mong dans le Hou-pe, à Tan-yang, dans le Kiang-sou, Ts’in Che-hoang-ti n’a pas cessé de rester fort éloigné de la mer. Tchang Cheou-tsie propose de remplacer [] par [] : on traduirait alors : il traversa l’îlot de Chou. La localité de Chou correspond à la sous-préfecture actuelle de Ts’ien-chan, préfecture de Ngan-k’ing, province de Ngan-hoei : elle se trouve en effet dans un îlot, sur une des ramifications du Yang-tse en amont de Nan-king ou Kiang-ning.
- ↑ Aujourd’hui, sons-préfecture de Chang-yuen, préfecture de Kiang-ning, province de Kiang-sou.
- ↑ Aujourd’hui, sous-préfecture de Ts’ien-t’ang, préfecture de Hang-tcheou, province de Tche-kiang.
- ↑ Cf. tome I, note 02.165. .
- ↑ L’endroit où Ts’in Che-hoang-ti passa le fleuve correspond à la sous-préfecture actuelle de Yu-hang, préfecture de Hang-tcheou, province de Tche-kiang.
