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périr[1] à Hien-yang ; il le fit savoir dans tout l’empire afin que ce fût un avertissement pour l’avenir. Il déporta en plus grand nombre des condamnés qu’il envoya à la frontière. Le fils aîné de Che-hoang, Fou-sou, le blâma, disant :

— L’empire vient à peine d’être pacifié ; les Têtes-noires des régions éloignées ne sont pas encore réunies à nous. Les lettrés parlent tous de K’ong-tse et le prennent pour règle ; or maintenant Votre Majesté les enchaîne tous par des lois sévères. Votre sujet craint que l’empire ne soit pas calme ; que Votre Majesté y fasse attention.

Che-hoang, irrité, envoya Fou-sou dans le nord surveiller Mong T’ien dans la commanderie de Chang. La trente-sixième année (211 av. J.-C.), la planète Yong-ho[2] se trouva dans les constellations Sin. — Il y eut une étoile filante qui tomba dans la commanderie de Tong ; arrivée à terre, c’était une pierre[3]. Quelqu’un

  1. Aucun texte, à ma connaissance, n’autorise à traduire le mot [] par « enterrer vivant » (cf. note 180).
  2. La planète Mars.
  3. Un bolide.