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repousser les Jong[1] ; il déporta des condamnés pour remplir ces territoires qui, pour la première fois, devinrent des préfectures. — On ne parvint pas à sacrifier[2]. — Une étoile brillante apparut du côté de l’ouest.

La trente-quatrième année (213 av. J.-C.), il envoya ceux des juges qui n’avaient pas été intègres à la construction de la Grande Muraille et dans le territoire de Nan-yue. — Che-hoang disposa un banquet[3] dans le palais de Hien-yang. Les lettrés au vaste savoir, au nombre de soixante-dix, s’avancèrent pour lui souhaiter une longue vie. Le p’ou-ye Tcheou Ts’ing-tch’en présenta son éloge en ces termes :

— Autrefois, le territoire de Ts’in ne dépassait pas mille li ; grâce à la pénétration surnaturelle et à la sagesse éclairée de Votre Majesté, vous avez pacifié et réuni ce qui est à l’intérieur des mers, vous avez repoussé et chassé les barbares Man et I ; de tout ce qu’éclairent le soleil et la lune, il

  1. Le Dictionnaire de K’ang-hi indique que le mot [] peut avoir le sens de « forteresse » et cite, entre autres exemples, cette phrase même de Se-ma Ts’ien. L’expression ne me paraît pas s’appliquer à deux sortes différentes de constructions, mais à une seule qui est désignée par deux termes presque synonymes.
  2. J’avoue que cette phrase ne me présente aucun sens clair. Le p. Couvreur (Dictionnaire chinois-français, p. 375) cite, sans indication de source, une phrase où [] a le sens de « n’avoir pas la force de, être incapable de ». C’est sur cette indication que j’ai fait ma traduction.
  3. Cf. note 151.