Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/18

Cette page n’a pas encore été corrigée

et obéissants. # (Ta-fei) n’est autre que Po-i ; Choen lui conféra le nom de clan Yng.

Ta-fei engendra deux fils ; l’un s’appelait Ta-lien ; c’est lui en vérité qui est (le fondateur de) la famille Niao-sou ; le second s’appelait Jo-mou ; c’est lui en vérité qui est (le fondateur de) la famille Fei[1] ; son arrière-arrière-petit-fils s’appelait Fei Tch’ang ; ses descendants demeurèrent les uns dans le royaume du Milieu, les autres chez les (barbares) I et Ti. Fei Tch’ang, à l’époque de Kie, (de la dynastie) Hia, quitta les Hia pour se réfugier auprès des Chang ; il fut le cocher de T’ang et c’est en cette qualité qu’il défit Kie à Ming-t’iao[2]. L’arrière-arrière-petit-fils de Ta-lien s’appelait Mong-hi Tchong-yen[3] ; il avait un corps d’oiseau et une voix humaine ; l’empereur T’ai-meou[4] entendit parler de lui et consulta les sorts à son sujet ; (les sorts répondirent :) si on fait de lui un cocher, ce sera favorable. Alors (l’Empereur) aussitôt parvint à le nommer son cocher et à le marier. C’est donc, à partir de T’ai-meou que les descendants de Tchong-yen eurent, de génération en génération, de la gloire en aidant le royaume de Yn[5] et c’est pourquoi le clan Yng fut très honoré ; il eut alors la dignité de seigneur.

L’arrière-arrière-petit-fils (de Tchong-yen) s’appelait

  1. Dans tout le reste de ce paragraphe, Se-ma Ts’ien donne la généalogie des familles Niao-sou et Fei, en commençant par cette dernière.
  2. Cf. tome I, note 02.332. .
  3. Dans le texte de Se-ma Ts’ien, il semble bien que Mong-hi Tchong-yen ne soit qu’une seule personne ; certains commentateurs remarquent cependant que mong signifie l’aîné et [] le cadet ; ils voudraient donc qu’on dît : l’aîné Ki et le cadet Yen.
  4. Cf. tome I, p.190.
  5. C’est-à-dire la seconde dynastie, celle des Yn ou des Chàng.