répandant en éloges ;
ils ne pensaient qu’à sa bonté et à sa gloire ;
réfléchissant au passé, ils célébraient ses premiers commencements.
Sa grande sagesse a exercé le gouvernement ;
il a établi et fixé les lois et les règles ;
il a mis en lumière les principes essentiels.
Au dehors il a donné une leçon aux seigneurs ;
il a répandu avec éclat sa gracieuse bienfaisance ;
il s’est illustré par la justice et la raison.
Les six royaumes étaient pervers ;
leur avidité et leur méchanceté étaient insatiables ;
leurs cruautés et leurs meurtres ne cessaient pas[1].
(2e strophe).
Le souverain empereur eut pitié de la multitude ;
il leva donc des soldats vengeurs ;
sa vertu guerrière prit son essor et se dressa.
Il châtia avec justice ; il agit avec bonne foi ;
son ardeur majestueuse pénétra partout ;
il n’y eut personne qui ne se soumît à lui.
Il anéantit dans la chaudière bouillante les violents et les cruels ;
il soutint et secourut les têtes noires ;
il pacifia à la ronde les quatre extrémités (du monde).
Partout il promulga des lois claires ;
il régla en long et en large tout l’empire ;
il institua pour l’éternité un modèle de justice.
Que cela est grand !
Dans l’univers et dans le domaine impérial ;
on reçoit sa pensée sage et on s’y conforme.
Tous ses officiers ont célébré ses mérites
et ont
- ↑ Les rimes sont au chang-cheng de la première catégorie.