Les connaissances et les enseignements n’étaient pas uniformes ;
les lois et les mesures n’étaient pas claires.
Ils feignirent d’avoir un prestige comme celui dés génies et des dieux
afin d’en imposer aux contrées éloignées.
La réalité ne répondait pas à leur renommée ;
c’est pourquoi ils ne subsistèrent pas longtemps.
Ils n’étaient pas encore morts
que les seigneurs se révoltaient
et que leurs lois et leurs ordonnances n’étaient plus en vigueur[1].
(3e strophe) Maintenant le souverain empereur a réuni tout l’intérieur des mers ;
il l’a divisé en commanderies et en préfectures ;
l’empire a été dans l’harmonie et dans la paix.
Il a couvert d’éclat le temple ancestral ;
il a réalisé ce qui est raisonnable et pratiqué la vertu ;
son titre majestueux s’est grandement confirmé[2].
Tous ses sujets se disent les uns aux autres les mérites du souverain empereur ;
ils ont gravé des inscriptions sur métal et sur pierre
pour en faire un modèle et une règle[3]. »
Quand cette affaire fut terminée, Siu Che, originaire du pays de Ts’i, et d’autres personnes firent une requête