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Partout où atteignent les pas des hommes ;

il n’est personne qui ne se soit déclaré son sujet.

Sa gloire surpasse celle des cinq empereurs ;

sa bienfaisance s’étend jusqu’aux chevaux et aux bœufs ;

Il n’est rien qui n’éprouve sa bonne influence ;

chacun est tranquille dans sa demeure[1].


(Partie en prose) Or le roi de Ts’in, ayant réuni en sa possession l’univers, institua pour lui le titre de souverain empereur ; alors il établit le bon ordre dans les terres orientales et arriva à Lang-ya. Le lie-heou, marquis de Ou-tch’eng, Wang Li ; le lie-heou, marquis de T’ong-ou, Wang Pen ; le luen-heou[2], marquis de Kien-tch’eng, Tchao Hai ; le luen-heou, marquis de Tch’ang-ou, Tch’eng ; le luen-heou, marquis de Ou-sin, Fong Ou-tse ; le grand

  1. Les rimes sont au chang-cheng de la cinquième catégorie.
  2. Le titre de luen-heou n’est pas mentionné dans le po-koan piao du livre des Han antérieurs. D’après Se-ma Tcheng, les luen-heou étaient inférieurs aux lie-heou parce qu’ils n’avaient pas de fiefs ; les luen-heou paraissent donc identiques à ceux qu’on nomma, sous les Han, les tch’e-heou et, plus tard les koan-nei-heou (afin d’éviter le nom personnel de l’empereur Ou). Les koan-nei-heou se distinguaient des lie-heou en ce qu’ils ne possédaient pas de terres dont ils fussent les seigneurs plus ou moins indépendants ; ils se bornaient à jouir des revenus que leur rapportaient certaines villes. (errata d’Éd. Chav.: l’identification des tch’e-heou aux koan-nei-heou est inexacte, cf. p. 529, n°20).