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sujets au-dessous de lui se perfectionnent et s’améliorent.

En la vingt-sixième année[1],

il réunit pour la première fois le monde ;

il n’est personne qui ne soit obéissant et soumis.

Lui-même il a inspecté le peuple aux cheveux noirs[2] dans les contrées éloignées ;

il est monté sur cette montagne T’ai ;

il a embrassé de son regard l’extrême orient.

Ses officiers qui l’accompagnent songent à suivre ses traces ;

suivant leur devoir fondamental, ils agissent et se conduisent ;

avec respect ils célèbrent ses mérites.

La sage conduite de son gouvernement influe tout à l’entour ;

toutes les créatures trouventleur profit ;

toutes choses ont une loi et une forme.

  1. Dans cette inscription, comme dans la plupart des suivantes, Ts’in Che-hoang-ti rappelle que c’est la vingt-sixième année de son règne (221 av. J.-C.) qu’il a triomphé des seigneurs et qu’il est devenu le maître de l’empire. — Le texte du Che ki donne la leçon [a b. . . ] ; mais cette phrase a cinq mots, et non quatre comme l’exigerait la structure régulière du vers ; c’est qu’en effet, l’inscription présentait, au lieu des deux mots [ab], le signe [] qui signifie 20.
  2. Le Kin che souo supprime les deux mots [][] qui rompent le rythme.