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palais et l’avait réédifié à Hien-yang sur la rive nord ; au sud, (ces palais) bordaient la (rivière) Wei[1]. A partir de Yong-men[2], en allant à l’est jusqu’aux (rivières) King et Wei, les édifices et les habitations, les chemins couverts et les galeries de ronde[3] se touchaient les uns les autres. Tout ce que (Ts’in Che-hoang-ti) avait pris aux seigneurs de belles femmes, de cloches et de tambours, il les fit entrer dans ses palais qui en furent remplis.

  1. C’est-à-dire que ces palais étaient au nord du Wei et que leurs façades méridionales bordaient la rivière.
  2. D’après Siu Koang, Yong-men aurait été dans la sous-préfecture de Kao-ling ; mais cela est impossible, car cette sous-préfecture se trouvant à l’est de la rivière King, si l’on était allé, comme le dit Se-ma Ts’ien, à l’est de Yong-men, on n’aurait jamais rencontré la rivière King. Nous nous rattachons donc à l’opinion de Tchang Cheou tsie qui place cette localité dans le territoire de la préfecture de Fong-siang, province de Chàn-si.
  3. Il est difficile de distinguer exactement entre elles les deux expressions [ab] et [cd] [traduites par « chemins couverts » et « galeries de ronde »]… Je remarque cependant que [ab] implique l’idée de chemin double ; je suppose donc que cette expression désigne un chemin couvert où l’on pouvait passer dessus et dessous. Quant au mot [d], il indique un passage suspendu, sans impliquer qu’il y ait un chemin parallèle au-dessous.