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ceux-ci était de mille che ; il les plaça dans le palais impérial ; il unifia les lois et les règles, les mesures de pesanteur et les mesures de longueur ; les chars eurent des essieux de dimensions identiques ; dans les écrits on se servit de caractères uniformes[1].

Le territoire s’étendit à l’est jusqu’à la mer et atteignit le Tch’ao-sien[2] ; à l’ouest il s’étendit jusqu’au

  1. Cf. Tchong yong, chap. XXIII (Legge, Chinese Classics, vol. I, p. 288). — Dans la phrase de Se-ma Ts’ien, [..ab], le mot [a] désigne les caractères idéographiques primitifs et le mot [b] désigne les caractères dérivés formés au moyen des premiers. C’est ainsi que le fameux dictionnaire qu’on cite souvent en l’appelant le Chouo-wen, a pour titre complet [. a. b], c’est-à-dire : Description des caractères primitifs et explication des caractères dérivés.
  2. Tchang Cheou tsie dit que le caractère [] se prononce ici comme [] : ce mot est donc aspiré ; il faut écrire Tch’ao-sien et non Tchao-sien. Le Tch’ao-sien avait pour capitale la ville de Wang-hien (aujourd’hui P’ing jang, célèbre par la victoire que les Japonais y ont remportée le 14 septembre 1894). Sur le Tchao-sien, voyez le chapitre CXV des Mémoires historiques.