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de reine douairière T’ang et réunit sa sépulture à celle du roi son prédécesseur. (Le prince de) Han[1], portant l’étoffe et la ceinture de deuil, vint présenter ses condoléances et offrir les sacrifices funéraires ; les autres seigneurs envoyèrent tous des généraux ou des conseillers présenter leurs condoléances et offrir les sacrifices funéraires ; on annonça publiquement le deuil.

La première année de son règne (250 av. J.-C.), le roi Hiao-wen pardonna aux condamnés, honora les sujets qui s’étaient illustrés sous le roi son prédécesseur, donna des grades et des dignités à ses parents, diminua ses parcs et ses jardins. Le roi Hiao-wen quitta le deuil le dixième mois, au jour ki-hai ; trois jours après avoir pris le pouvoir, au jour sin-tch’eou, il mourut, Son fils, le roi Tchoang-siang[2], prit le pouvoir,

La première année de son règne (250 av. J.-C.)[3], le roi Tchoang-siang proclama une amnistie générale des condamnés ; il honora les sujets qui avaient bien mérité sous les rois précédents ; il se montra vertueux, éleva en dignité ses proches parents et répandit ses bienfaits sur

  1. Le prince de Han se distingue ici encore des autres seigneurs par son adulation empressée (cf. note 495).
  2. Le nom personnel de cet empereur était d’abord Tse-i ou I-jen ; mais, afin d’arriver au pouvoir il se fit adopter par la Hoa-yang fou-jen, qui était l’épouse principale de l’empereur Hiao-wen et, comme cette femme était originaire du pays de Tch’ou, il prit lui-même le nom de Tse-tch’ou (cf. Mémoires historiques, chap. LXXXV). Il monta sur le trône à l’âge de trente-deux ans.
  3. Comme le roi Hiao-wen n’exerça le pouvoir que pendant les trois premiers jours de l’année qui suivit celle où l’on porta le deuil de son prédécesseur, la première année de son règne se confond avec celle de son successeur.