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Le dixième mois qui suivit[1], le général Tchang T’ang attaqua Wei. Parce que Ts’ai Wei avait abandonné son poste et n’avait pas exercé la garde qui lui avait été confiée, il fut rappelé et mis à mort.

La cinquantième année (257 av. J.-C.), au dixième mois, Po K’i, prince de Ou-ngan, fut condamné[2] ; il rentra dans les rangs des simples particuliers[3] et fut déporté à Yn-mi[4]. — Tchan T’ang attaqua Tcheng[5] et prit (cette ville). — Le douzième mois, on envoya des troupes de renfort pour camper auprès de la ville de Fen[6]. — Po K’i, prince de Ou-ngan, fut condamné et mourut. — (Wang) K’i attaqua Han-tan, mais ne put la prendre et se retira. Il revint s’enfuir dans le camp de Fen. — Plus de deux mois après, (Ts’in) attaqua l’armée de Tsin et coupa six mille têtes : vingt mille fuyards de Tsin tombèrent dans le Fleuve et s’y noyèrent. — (Ts’in) attaqua la ville de Fen, et, partant de T’ang[7], il s’empara de Ning-sin-tchong[8] ; Ning-sin-tchong

  1. Cf. note 479.
  2. Cf. Mémoires historiques, chap. LXXIII.
  3. On appelle che ou, dit Jou Choen, celui qui, après avoir eu un rang dans la hiérarchie (cf. appendice I, § 2), en a été privé pour quelque crime.
  4. Cf. tome I, note 04.141. .
  5. Tcheng était la capitale du royaume de Han.
  6. La ville de Fen ou de Lin-fen était sur le territoire de la préfecture secondaire de Kiang, province de Chān-si.
  7. La ville de T’ang était au sud-ouest de la sous-préfecture de Lin-fen, préfecture de P’ing-yang, province de Chān-si.
  8. Ning-sin-tchong était une ville de l’État de Wei. C’est aujourd’hui la sous-préfecture de Ngan-yang, préfecture de Tchang-, province de Ho-nan.