Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/104

Cette page n’a pas encore été corrigée

La trente-cinquième année (272 av. J.-C.), (Ts’in) aida Han, Wei et Tch’ou à attaquer Yen ; il établit pour la première fois la commanderie de Nan-yang[1]. La trente-sixième année (271 av. J.-C.), le haut dignitaire à titre étranger, Tsao[2], attaqua Ts’i et lui enleva Kang et Cheou[3] ; on donna (ces places) au marquis de Jang.

La trente-huitième année (269 av. J.-C.), le tchong-keng Hou Chang attaqua Yen-yu[4], ville de Tchao, mais ne put la prendre.

La quarantième année (267 av. J.-C.), l’héritier

  1. Aujourd’hui, préfecture de Nan-yang, dans le Ho-nan, cf. note 460 ad fin.
  2. Tsao est un nom personnel ; on ne sait pas quel était le nom de famille de ce personnage.
  3. Kang correspond à la sous-préfecture de Ning-yang et Cheou à la sous-préfecture de Cheou-tchang. Nan-yang et Cheou-tchang sont toutes deux dans la préfecture de Yen-tcheou, province de Chan-tong. L’attaque de ces deux villes avait été résolue par le roi de Ts’in à l’instigation de Wei Jan, marquis de Jang, qui désirait agrandir sa terre de T’ao (aujourd’hui, sous-préfecture de Ting-t’ao, préfecture de Ts’ao-tcheou, province de Chan-tong).
  4. Cette localité est aujourd’hui le village connu dans le peuple sous le nom de Ou-sou, au nord-ouest de la préfecture secondaire de Tch’en, province de Chān-si.