ta-leang-tsao Po K’i attaqua Tch’ou ; il prit Yng[1] et y établit la commanderie de Nan. Le roi de Tch’ou s’enfuit[2]. — Le prince des Tcheou vint (à la cour de Ts’in). — Le roi eut une entrevue avec le roi de Tch’ou à Siang-ling[3]. Po K’i fut nommé prince de Ou-ngan[4]. La trentième année (277 av. J.-C.), l’administrateur (du pays) de Chou, Jo[5], attaqua et prit la commanderie de Ou[6] et le Kiang-nan dont il fit la commanderie de K’ien-tchong. La trente et unième année (276 av. J.-C.), Po Ki attaqua Wei et lui enleva deux villes. Les gens de Tchou se révoltèrent contre nous dans le Kiang-nan. La trente-deuxième année (275 av. J.-C.), le conseiller, marquis de Jang[7], attaqua Wei ; il arriva à Ta-leang[8] et défit Pao Yuen ; il coupa quarante mille têtes. (Pao) Yuen s’enfuit. Wei offrit trois préfectures en demandant la paix.
La trente-troisième année (274 av. J.-C.), le haut
- ↑ Cf. tome I, note 04.512. .
- ↑ Le roi de Tch’ou transporta sa résidence à Tch’en, aujourd’hui préfecture de Tch’en-tcheou, province de Ho-nan.
- ↑ Aujourd’hui sous-préfecture de Siang-ling, préfecture de P’ing-yang, province de Chān-si.
- ↑ Au sud-ouest de la sous-préfecture de Ou-ngan, préfecture de Tchang-té, province de Ho-nan.
- ↑ Le Hoa yang kouo tche dit que ce personnage s’appelait Tchang-Jo.
- ↑ Le territoire de Ou correspond à la sous-préfecture de Ou-chan, préfecture de Koei-tcheou, province de Se-tch’oan.
- ↑ Le marquis de Jang n’est autre que Wei Jan.
- ↑ C’était la capitale de l’État de Wei. Aujourd’hui, K’ai-fong fou.