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à des condamnés pour les transporter[1]. — Le marquis de Jang, (Wei) Jan, redevint conseiller.

La vingt-septième année (280 av. J.-C.), Ts’o attaqua Tch’ou. — On pardonna à des condamnés pour les transporter à Nan-yang[2]. Po K’i[3] attaqua Tchao ; il prit la ville de Koang-lang[4] (dans le territoire) de Tai. — Puis (Ts’in) chargea Se-ma Ts’o de partir du Long-si[5] pour aller attaquer le Kien-tchong (territoire) de Tch’ou (en commençant ainsi l’attaque) par le pays de Chou[6] ; il prit ce territoire.

La vingt-huitième année (279 av. J.-C.), le ta-leang tsao Po K’i attaqua, Tch’ou et prit Yen et Teng[7] ; on pardonna à des condamnés pour les y transporter.

La vingt-neuvième année (278 av. J.-C.), le

  1. Où les transporta-t-on ? D’après une note de Tchang Cheou-tsie qu’on trouvera un peu plus bas dans la même ligne du texte chinois, ils furent transportés à Jang. Mais le mot Jang ne peut que commencer la phrase suivante : « Le marquis de Jang… » Il faut donc supposer que, dans le texte primitif, le mot Jang était répété deux fois : « On pardonna à des condamnés pour les transporter à Jang. Le marquis de Jang. . . »
  2. Préfecture de Nan-yang, province de Ho-nan (cf. note 460). Cette ville était voisine de celle de Jang (cf. note 440).
  3. Cf. Mémoires historiques, chap. LXXIII.
  4. A l’ouest de la sous-préfecture de Kao-p’ing, préfecture de Tse-tcheou, province de Chān-si.
  5. C’est-à-dire de Lan-tcheou fou, dans le Kan-sou.
  6. L’expression [] a ici une valeur toute spéciale ; le roi de Ts’in avait tenu une délibération dans laquelle Tchang I avait proposé d’attaquer l’État de Han, tandis que Se-ma Ts’o était d’avis d’envahir d’abord le territoire de Chou, afin d’atteindre ainsi le puissant royaume de Tch’ou. Ce fut le conseil de Se-ma Ts’o qui l’emporta et on ouvrit les hostilités contre Tch’ou en prenant d’abord le pays de Chou ; c’est ce qu’expriment les deux mots yn Chou.
  7. Cf. notes 439 et 420.