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NOTES
sur
LES JOYEUSES ÉPOUSES DE WINDSOR, LA COMÉDIE DES ERREURS ET CE QUE VOUS VOUDREZ.




(1) Voici comment était présentée cette première scène dans la comédie embryonnaire, publiée en 1602 :

Entrent le juge Shallow, sir Hugh, Evans, maître Page et Slender.
shallow.

— Ne m’en parlez plus ; j’en ferai une affaire de chambre étoilée. — Le conseil saura tout.

page.

— Voyons, mon bon Shallow, laissez-vous persuader par moi.

slender.

— Non, assurément, mon oncle n’étouffera pas la chose ainsi.

sir hugh.

— Voulez-vous pas entendre les raisons, maître Slender ? — Vous devriez entendre les raisons.

shallow.

— Quoiqu’il soit chevalier, qu’il ne s’imagine pas l’emporter ainsi. — Maître Page, je ne veux pas être offensé. Pour vous, — monsieur, je vous aime, et pour mon neveu, — il vient voir votre fille.

page.

— Et voici ma main ; et, s’il plaît à ma flile — autant qu’à moi, nous au-