— Je suis charmé de cette nouvelle rencontre.
Et moi aussi.
— Vous venez prendre place ici, pour voir — lady Anne revenir de son couronnement ?
C’est mon unique objet : la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, — le duc de Buckingham revenait de son procès.
— C’est vrai ; mais ce jour-là était un jour de tristesse ; — celui-ci est un jour d’allégresse générale.
C’est bien. Les citoyens — ont certes prouvé pleinement leurs sentiments royalistes. — Qu’on leur rende cette justice ; ils sont toujours empressés — pour célébrer un jour comme celui-ci par des spectacles, — des processions et des démonstrations éclatantes.
Il n’y en eut jamais de plus brillantes — ni, je vous assure, de mieux placées.
— Oserai-je vous demander ce que contient — ce papier que vous tenez à la main ?
Oui, c’est la liste — de ceux qui aujourd’hui doivent exercer leur charge, — suivant les usages du couronne-