— Jamais je ne pourrai la souffrir. Mon cher seigneur, — ne soyez pas familier avec elle.
Ne craignez rien. — Elle et le duc son mari…
— J’aimerais mieux perdre la bataille que voir cette sœur — le détacher de moi.
— Charmé de rencontrer notre bien-aimée sœur.
— Messire, voici ce que j’apprends : le roi a rejoint sa fille — avec d’autres que les rigueurs de notre gouvernement — ont forcés à la révolte (77). Je n’ai jamais été vaillant, — lorsque je n’ai pu l’être honnêtement. En cette affaire, — si nous nous émouvons, c’est parce que la France envahit notre pays, — mais non parce qu’elle soutient le roi, et tant d’autres qui, je le crains, — ont, pour nous combattre, de trop justes et trop douloureux griefs.
— Messire, vous parlez noblement !
Et à quoi bon raisonner ainsi ?
— Combinons toutes nos forces contre l’ennemi ; ces querelles domestiques et personnelles ne sont pas la question ici.
Déterminons — avec les vétérans notre plan de bataille.
— Je vais vous retrouver immédiatement à votre tente (78).