— Fuyez plus loin, monseigneur, fuyez plus loin : — Marc Antoine est dans vos tentes, monseigneur ! Fuyez donc, noble Cassius, fuyez plus loin.
— Cette colline est assez loin. Regarde, regarde, Titinius, — sont-ce mes tentes que je vois en flammes ?
— Ce sont elles, monseigneur.
Titinius, si tu m’aimes, — monte mon cheval, et troue-le de tes éperons, — jusqu’à ce qu’il t’ait transporté à ces troupes là-bas — et ramené ici ; que je sache avec certitude — si ce sont des troupes amies ou ennemies.
— Je reviens ici aussi vite que la pensée.
— Toi, Pindarus, monte plus haut sur cette colline ; — ma vue a toujours été trouble ; regarde Titinius, — et dis-moi ce que tu remarques dans la plaine.
— Ce jour fut le premier où je respirai. Le temps a achevé sa révolution ; — et je finirai là même où j’ai commencé ; — ma vie a parcouru son cercle… L’ami, quelles nouvelles ?
— Oh ! monseigneur !
Quelles nouvelles ?
Titinius est enveloppé — par des cavaliers qui le pour-