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SCÈNE III.
BENVOLIO.
— Bah ! vous l’avez vue belle, parce que vous l’avez vue seule ; — pour vos yeux, elle n’avait d’autre contrepoids qu’elle-même ; — mais, dans ces balances cristallines, mettez votre — bien-aimée en regard de telle autre beauté — que je vous montrerai toute brillante à cette fête, — et elle n’aura plus cet éclat qu’elle a pour vous aujourd’hui.
ROMÉO.
— Soit ! J’irai, non pour voir ce que tu dis, — mais pour jouir de la splendeur de mon adorée.
Ils sortent.
SCÈNE III.
[Dans la maison de Capulet.]
Entrent Lady Capulet et la Nourrice.
LADY CAPULET.
— Nourrice, où est ma fille ? Appelle-la.
LA NOURRICE.
— Eh ! par ma virginité de douze ans, — je lui ai dit de venir…
Appelant.
Allons, mon agneau ! Allons, mon oiselle ! — Dieu me pardonne !… Où est donc cette fille ?… Allons, Juliette !
Entre Juliette.
JULIETTE.
— Eh bien, qui m’appelle ?
LA NOURRICE.
Votre mère.