À quoi avons-nous passé la matinée ! — Le prince doit me trouver bien lent et bien inexact, — moi qui avais juré d’être à cheval avant lui.
— C’est la faute de Troylus. Allons, allons, accompagnons-le dans la plaine.
Vite en marche !
— Oui, avec l’ardeur allègre d’un fiancé, — empressons-nous de rejoindre Hector. — La gloire de notre Troie dépend aujourd’hui — de sa pure valeur et de sa seule chevalerie.
— Te voilà au rendez-vous, frais et dispos, — avant l’heure. Maintenant, que ton courage donne l’éveil ! — et envoie à Troie l’éclatant signal de ta trompette, — redoutable Ajax ; de sorte que l’air épouvanté — aille frapper l’oreille de ton grand adversaire — et le hêle ici.
Toi, trompette, prends ma bourse. — Maintenant, crève tes poumons, et fêle ton tuyau d’airain : — souffle, faquin, jusqu’à ce que ta joue sphérique — soit plus