Maudit soit mon cœur, si je ne le plains pas !
Ô nature ! pourquoi créas-tu des lions ?
Puisqu’un lion infâme a défloré ici ma bien-aimée,
Laquelle est, non, non ! laquelle était la plus belle dame
Qui ait vécu, aimé d’amour et d’amitié, et porté visage
Venez, larmes, consumez-moi !
Dehors épée, et blesse
Le téton de Pyrame :
Oui, ce téton gauche,
Où le cœur gambade.
Ainsi je meurs, ainsi, ainsi, ainsi !
Maintenant me voilà mort,
Maintenant me voilà parti.
Mon âme est dans le ciel,
Langue, perds ta lumière !
Lune, prends la fuite !
Et maintenant vous voyez un décédé !
Je vois le décès, mais je ne vois pas le dé. En tout cas, c’est un as qui retourne, car il est tout seul.
Alors, c’est un as à sein ; car il se l’est percé.
Un chirurgien qui le guérirait n’en ferait pas un as saillant.
Comment se fait-il que la lune soit partie avant que Thisbé soit venue et ait retrouvé son amant ?
Elle le retrouvera à la clarté des étoiles. La voici ; et sa douleur va terminer la pièce.