Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/416

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
417
NOTES.

veut, reçoit tout, paie tout, va au lit quand il lui plaît, se lève quand il lui plaît ; tout ça comme elle l’entend, et vraiment elle le mérite ; car s’il y a une aimable femme, c’est celle-là. » (Les joyeuses Épouses de Windsor, scène V.)

(7) Othello, à Émilia : À vos fonctions, mistress ! Laissez seuls ceux qui veulent procréer, et fermez la porte ! Toussez, et criez hem ! si quelqu’un vient. Votre métier ! votre métier ! Allons, dépêchez-vous ! (Othello, scène XII.)

(8) Le collége de Jésus, où George Pyeboard dit avoir été élevé, fut bâti à Oxford au commencement du règne d’Élisabeth.

(9) « Quoique la vertu ne soit pas puritaine, elle n’en est pas plus malfaisante. » (Tout est bien qui finit bien, scène III.)

(10) Cette prédiction sur les règnes de Henry V et de Henry VI est familière à tous les lecteurs des drames historiques de Shakespeare.

(11) Cette plaisanterie à l’adresse des Brownistes est tout à fait dans le goût de Shakespeare, qui a raillé cette secte puritaine dans son inimitable comédie du Soir des Rois. (Voir tome. XIV, page 337.)

(12) My heels are sorer than a whitsun morris dancer’s. Il est souvent question, dans les pièces authentiques du maître, de ce pas morisque qui se dansait dans les fêtes populaires de l’Angleterre. Dans Tout est bien qui finit bien, il est fait mention d’une morisque pour la première journée de mai, a morris for may-day, et, dans Henry IV (seconde partie), la morisque est, comme ici, un divertissement de la Pentecôte, a whitsun morris dance.

(13) On se rappelle que, dans la seconde partie de Henry IV,