Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/361

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
362
LA PURITAINE OU LA VEUVE DE WATLING STREET.

nous donner un bon pourboire, eh bien, nous vous rendrons le service d’aller avec vous chez ce gentleman.

corbin, à part.

Bien dit encore, sergent. Insistez là-dessus.

george.

Ma foi, si ça vous va, je vous remettrai tout ; pour ma part, je n’empocherai pas un penny ; mon hôtesse aura quatre livres cinq shillings ; elle me rabattra les cinq pence, et je vous abandonnerai les quinze shillings restant.

corbin.

Ah ! maintenant, tu es un bon lettré.

busard.

Un excellent lettré, ma foi. Il a très-bien marché depuis quelques instants. Allons, nous vous accompagnons.

Ils sortent.

SCÈNE X.
[Une galerie richement décorée.]
On frappe au dehors. Entre un domestique.
le domestique.

Qui donc frappe ainsi à la porte ? Ah ! nous aurions grand besoin d’un portier.

george, du dehors.

Ce sont des amis.

Le domestique ouvre.
Paraissent George, Busard. Corbin et Doguin.
george, continuant, au domestique.

Le gentleman, votre maître, est-il chez lui ?

le domestique.

Oui. Avez-vous affaire à lui ?