Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/239

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
240
LE PRODIGUE DE LONDRES.

SCÈNE VII.
[Un appartement chez sir Lancelot.]
Entrent sir Lancelot et Olivier.
olivier.

Bah ! bah ! fiez-vous donc à cela.

lancelot.

Soyez-en sûr, nous vous marierons le plus vite que nous pourrons ; le même jour sera désigné pour Francis et pour Luce.

olivier.

Mais ze voudrais savoir le zour exact, pour commander les vêtements de noces.

lancelot.

Eh bien, vous n’avez qu’à assurer par contrat le douaire de ma fille ; et, le contrat dressé, nous serons prêts dans les deux jours.

olivier.

Eh bien, mon ser, z’aurai les écritures en règle dès demain.

lancelot.

À demain donc ! Nous nous retrouverons à la Tête du roi, dans Fish Street.

olivier.

Non, fi donc, mon ser ! Nous nous retrouverons à la Rose dans Temble-Bar. Ce sera plus près de votre homme d’affaires et du mien.

lancelot.

Eh bien, soit, à la Rose ! à neuf heures. Le dernier qui arrivera paiera, pour amende, une pinte de vin.

olivier.

Une pinte ne suffit pas. Que ce soit une quarte entière, ou rien.